070. Poinçon de fleur de mouron dans un cadre à 6 lobes

Illustration du poinçon de fleur de mouron dans un cadre à six lobes

Poinçon de fleur de mouron dans un cadre à six lobes. Petite recense de Paris de 1819. Il signifie qu’un ouvrage muni de poinçons plus anciens était trouvé en conformité lors de l’introduction de nouveaux poinçons.

Les informations sur le poinçon de fleur de mouron et les illustrations de poinçons sur ce site proviennent du livre Les Bijoux des Français, écrit par Mike Fieggen, expert en bijoux anciens et poinçons de chez Osprey Paris. Ce livre de 300 pages, la référence définitive sur les bijoux régionaux français et leurs poinçons, est disponible en français et en anglais dans notre magasin, sur Amazon et chez certaines librairies.  Une liste complète des différents, des petites marques secrètes dans les poinçons qui vous permettent d’identifier dans quelle ville un objet a été poinçonné, ainsi qu’une liste des dates de fermetures des bureaux de garantie, figurent dans ce livre. Vous pouvez ainsi, pour la première fois, situer l’origine des bijoux et également les dater avec plus de précision.

Livre disponible sur ce site ou bien visitez le site www.bijouxregionaux.fr

Qu’est-ce que c’est un poinçon de recense ?

Lors de l’introduction des nouveaux poinçons, souvent à la suite des vols de poinçons ou au découvert de faux poinçons, un recense est décrété pour vérifier les poinçons sur les bijoux existants chez les professionnels. Voici les instructions données aux bureaux de garantie en 1838 :

     Les poinçons de recense seront appliqués gratuitement et sans vérification de titre sur les ouvrages déjà légalement marqués du poinçon de recense en 1819 ou des poinçons en usage depuis le 1^er août 1819 jusqu’au 9 mai 1838 inclusivement.

     Quant aux objets d’or et d’argent qui porteraient d’autres marques que celles de ces poinçons, et aux ouvrages dont les marques, altérées par l’usage ou par le peu de soin apporté au polissage, ne pourraient plus être appréciées, ils ne devront pas recevoir l’empreinte des poinçons de recense ; on leur applique celle des nouveaux poinçons de titre ; ils seront, en conséquence, soumis à l’essai et au paiement du droit, à moins que le possesseur ne préfère les briser.

     On agira de même, et sans préjudice des poursuites qui doivent être exercées en pareil cas, à l’égard des objets qui sont empreints de marques fausses.

     Autant que possible, et pour faciliter les vérifications ultérieures, le poinçon de recense devra être appliqué à côté des anciens poinçons et être accompagné de la contre-marque.

     L’argenterie et les bijoux à l’usage personnel des fabricants et marchands devront être recensés comme les ouvrages de leur commerce.

     Il n’y a pas lieu d’étendre la recense aux ouvrages possédés par les simples particuliers, sont plus qu’à ceux qui existeront en dépôt au Mont-de-Piété.